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Jean-Paul Belmondo fête son anniversaire de 80 ans

Jean-Paul Belmondo fête ses 80 ans aujourd’hui

80 ans, Un âge sage et un anniversaire, que Jean-Paul Belmondo a préparé avec ses proches, tous réunis pour fêter avec lui cet évènement. Sa fille Stella, son rayon de soleil, comme il le dit si bien, la petite fille qu’il a eue avec Natty, était aussi de la partie, ravie d’être avec toute sa famille. L’acteur était chez son fils Paul et sa femme Luana ce week-end pour organiser la fête. Sa fille Florence, qui vit aux États-Unis, a traversé l’Atlantique pour lui, avec ses trois enfants, Christopher, Nicholas et Annabelle.

Chômage des jeunes: « J’ai arrêté mes études à Bac+3 contre les conseils de mes professeurs »

Les rencontres pour l'emploi de 2006, organisées à Paris par la Société Générale Chamussy/SIPA

Les jeunes, souvent bardés de diplômes, ne trouvent pas leur place sur le marché du travail. C’est un fait, prouvé par les récents chiffres du chômage. Mais décrocher un emploi lorsque l’on a moins de 26 ans semble pourtant loin d’être mission impossible. Pour preuve, les expériences de Tatiana, Isabelle et Florian, pour qui chômage ne rime pas avec fatalité.

Léa: « En Suisse, les salaires sont largement à la hauteur du coût de la vie »

➔ « Après 3 ans et demi d’expérience dans l’immobilier en France, j’ai décidé de quitter mon CDI pour faire un VIE en Suisse. Depuis j’ai retrouvé un emploi dans un service client pour une entreprise américaine. Et tout cela très vite! Six entretiens en deux semaines avec deux propositions à la clé. Il est vrai que le coût de la vie en suisse est bien plus élevé qu’en France, mais les salaires sont largement à la hauteur. Je n’ai pas fait d’école de commerce, ni de Master spécialisé, mais ici, ce n’est pas une obligation. Avec 3% de chômage, les entreprises s’intéressent beaucoup plus à l’expérience et à la personnalité du candidat. Les diplômes français sont évidemment très recherchés. La plupart des français que je connais, sont diplômés d’une école d’ingénieur, de commerce ou ils ont un cursus totalement universitaire ».

Christophe: « Au Danemark, mon diplôme a était reconnu à sa juste valeur »

➔ « Octobre 2008: Fraichement sorti d’une école d’ingénieur de Limoges spécialisée dans la science des matériaux céramiques et fort de 11 mois de stage au Danemark, je me lance dans l’étape suivante: la recherche du premier emploi. Pas facile alors que la crise débute à peine, mais plein de motivation, j’envoie lettres et CV aux entreprises et laboratoires de recherche correspondant à mon domaine dans toute la France. Mi-Janvier, le bilan de trois mois de recherche d’emploi est parlant: sur une trentaine d’offres auxquelles j’ai répondu, 1 entretien, 5 mails négatifs pour « manque d’expérience » et le reste ne m’a jamais répondu… Je ne trouve alors qu’un boulot à mi temps dans un supermarché local. Le mois suivant, j’envoie spontanément deux candidatures au Danemark, à tout hasard, résultats: deux entretiens, dont un qui a débouché sur un CDI avec bonus à l’embauche et tout ça sans négociation, juste parce que mon diplôme était reconnu à sa juste valeur. Je vis désormais là bas depuis 3 ans et ne compte pas rentrer de sitôt. Un conseil pour les chercheurs d’emploi: pensez à l’étranger, même non francophone, il se peut que l’herbe soit plus verte ailleurs ».

Tatiana: « J’ai arrêté mes études à Bac+3 contre les conseils de mes professeurs »

➔ « Personnellement, j’ai fait un Bac +3 dans un domaine mélangeant marketing et informatique pour deux raisons: le domaine me plaisait et c’était un domaine réputé comme ayant pas mal de débouchés. Parce que oui, quand on cherche une formation, il est important de s’assurer qu’on trouvera un travail « facilement » par la suite. Je connais pas mal de personnes qui ont choisi leurs études uniquement sur le premier critère, qui est important certes, puisque notre travail c’est « pour la vie ». Mais le deuxième critère est également fondamental selon moi.

Ensuite mes enseignants m’avaient conseillé de continuer avec un bac+5. J’ai préféré arrêter après trois ans. Pourquoi ? Parce que je n’avais envoyé qu’un seul CV, qui a débouché sur la signature d’un CDI avant d’avoir terminé ma licence. Aujourd’hui, ma période d’essai est validée, mon travail est intéressant et correspond exactement à ce que j’attendais. Mon salaire par contre n’est pas très élevé mais reste correct pour un début de carrière avec aucune expérience avant cela (1550€ net/mois).

J’ai du mal à croire aux « peu d’expérience », « trop jeune », « trop de diplômes », « pas assez de diplômes ». Je pense qu’avec un CV clair et efficace, tout comme la lettre de motivation, lorsque l’on sait se « vendre » et se rendre « indispensable » aux yeux du recruteur, trouver un travail correct est très facile. Seulement, quand je vois les candidatures de certains de mes amis, ainsi que leur façon de mener un entretien, je me dis qu’une formation là-dessus serait peut être plus bénéfique… Quand on envoie 50 CV sans réponse positive, il faut se poser des questions … ».

Isabelle: « J’ai quitté le sud de la France pour Paris, je pense que c’est ce qui m’a aidée »

➔ « J’ai 25 ans, j’ai fait un master 2 en marketing et finances dans une école de commerce (Sup de Co). J’ai étudié plusieurs années en Australie pour devenir bilingue, chose faite. Après un premier stage en master je n’ai pas été embauchée. Un mois après, j’ai décroché un CDD de six mois dans le service marketing d’une compagnie d’assurance. Et puis dans la foulée un CDI dans une banque toujours en marketing. J’ai quitté ma région du sud de la France pour Paris, je pense que c’est ce qui m’a aidée. 25 ans, CDI, bac+5… Comme quoi tout n’est pas si noir ! ».

Florian: « Le travail, je suis allé le chercher, autour de moi et à l’étranger »

➔ « Le problème de notre société, ce sont ces belles écoles de commerce qui forment la jeunesse, en leur faisant croire qu’en sortie d’école ils toucheront 50.000€/an. Ce fut mon cas, en école de commerce, plein d’apport d’expérience, avec uniquement des anciens élèves ayant réussi et qui vous vendent du rêve… Pour ma part, cela a plutôt bien tourné. Tout a commencé par un stage en Chine à 23 ans, rémunéré à la commission (stage trouvé par hasard sur Internet), de bonnes ventes et un emploi proposé mais refusé. Puis retour en France, poste de conseiller clientèle en banque pendant six mois (au Smic), puis départ à l’étranger encore une fois (conseiller clientèle, puis responsable d’équipe), une formation sur le terrain, en complément de mon diplôme obtenu. Enfin retour en France, trois mois pour trouver un emploi, un poste de superviseur en centre d’appels (30.000€/an) le tout au mérite, et au travail, et cela à 26 ans. Voila comment avancer dans la vie, en allant chercher le travail, en prenant ce qu’il y a autour de nous et ailleurs ».

[via]  Christine Laemmel, 20minutes.fr

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