700 passagers bloqués dans le TGV Paris-Marseille

Dans la nuit du 3 au 4 avril dernier, 700 passagers s'étaient déjà retrouvés bloqués dans un TGV Paris-Nice. Archives AFP.

Quelque 700 passagers d’un TGV Paris-Marseille, partis de la gare de Lyon à Paris hier vendredi à 21 h ne sont arrivés que ce matin à Marseille.

Bloqués en raison d’une panne électrique en pleine voie au sud de Mâcon tard vendredi soir, ils ont dû être transférés à bord d’un autre TGV pour être acheminés à bon port.

La SNCF a indiqué que des travaux de réparation étaient réalisés afin que les trains puissent circuler normalement samedi matin, début d’un week-end chargé pour l’entreprise de transports en raison du pont du 8 mai.

Un TGV Paris-Lyon en aide

Un orage a frappé un transformateur commandant une section de voie, privant de courant le TGV Paris-Marseille qui devait arriver vers minuit trente, a expliqué un porte-parole de la SNCF.

Un autre TGV circulant entre Paris et Lyon est venu à la rescousse des voyageurs, qui patientaient depuis déjà deux heures, selon le témoignage de l’une d’entre eux.

Deux heures de transfert

Des échelles ont été accrochées aux portes des deux trains, positionnés sur deux voies parallèles, afin que le transbordement puisse se faire en pleine nature.

Les passagers du TGV Paris-Lyon, qui avait pris déjà une heure de retard alors qu’il devait arriver à destination à minuit, ont été prévenus que l’opération de transfert prendrait deux heures et qu’il faudrait « se serrer » à bord.

Cinq heures de retard

« On s’est retrouvé dans un TGV prévu pour 500 personnes et on était 1 000. Des gens avec des enfants en bas âges étaient assis par terre… » témoigne Edouard au micro de France Info.

D’après la SNCF, les voyageurs du Paris-Marseille ne devaient subir au total qu’un retard de deux heures et demie, mais c’est finalement avec près de 5 h de retard qu’ils sont arrivés dans la capitale phocéenne.

L’ambiance à bord de leur train d’accueil était bon enfant malgré les désagréments pour tous, d’après le journaliste de l’AFP à bord.

[via]  ouest-france.fr