Télévision connectée :
Samsung fait une place à l’univers des services France Télévisions

Les services connectés de France Télévisions vont trouver place dans l’écosystème applicatif des Smart TV de Samsung. N’en bénéficieront initialement que les utilisateurs de décodeurs TNT.

L’accord de partenariat entre les deux groupes porte sur la télévision de rattrapage des cinq chaînes du groupe audiovisuel public français.

Avec francetv JT, le téléspectateur aura accès, à quelques heures de décalage sur le principe de la vidéo à la demande (VoD), aux journaux télévisés – nationaux et régionaux – de France 2, France 3, France 4, France 5 et France Ô.

La catch-up TV pour les autres émissions entrera dans le cadre d’une deuxième application : Pluzz, à télécharger via Samsung Smart Replay et à installer sur l’écran d’accueil personnalisé des téléviseurs de la marque.

Dans un premier temps, seuls les utilisateurs d’un décodeur TNT en bénéficieront, soit quelque 300 000 foyers dans l’Hexagone. Les boxes des fournisseurs d’accès attendront.

Le consommateur se laisse progressivement tenter par la smart TV: au dernier pointage de Médiamétrie, plus de 3 millions de foyers français disposeraient d’un téléviseur connecté.

Au début du mois, France Télévisions a inauguré un autre service Salto, actif tous les jours après 20 heures et qui permet de contrôler le direct pour reprendre depuis le début d’un programme encore en cours de diffusion.

Des fonctionnalités supplémentaires telles que l’avance et le retour rapides sont à l’étude, pour renforcer l’interactivité de l’expérience télévisuelle.

En mai dernier, une première escarmouche sur ce front avait donné naissance à PluzzVàD, un complément à la plate-forme Pluzz.fr, avec quelque 3000 programmes disponibles à la demande.

Samsung apporte aussi sa touche technologique : les modèles Smart TV série ES8000 et ES7000i propose une reconnaissance gestuelle : l’utilisateur peut contrôler ces nouveaux services directement à distance sans télécommande (technologie Smart Interaction).

[via]  Clément Bohic, itespresso.fr